L’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050 et l’objectif communautaire de baisse de 55% de nos émissions de CO2 d’ici 2030 sont des cibles essentielles si nous voulons limiter le réchauffement climatique et préserver l’habitabilité de notre environnement.
Ceci dit, la France consomme encore 60% d’énergies fossiles, généralement importées, et s’en défaire est un enjeu de souveraineté et de résilience économique. Quelles que soient les technologies bas carbone développées pour notre futur mix énergétique, nous devrons réaliser de significatives économies d’énergie.
Pour ce faire, nous comptons, parmi les multiples outils à notre disposition, les certificats d’économie d’énergie (CEE), issus de la loi POPE de 2005. Ce dispositif vise à inciter les acteurs économiques, dits « acteurs obligés », à promouvoir et à enclencher des opérations d’économies d’énergies.
Mais les scénarios mis en oeuvre pour la période 2026-2030 sont-ils pertinents ?
C’est la question que nous posons dans une étude inédite consacrée à l’évaluation du potentiel des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et financée par l’Union Française de l’Electricité (UFE), la FEDENE, Les Nouveaux Regards – UfipEM, l’AFIEG et la société Anode.
Dans cette perspective, nous avons regardé quels étaient les gisements disponibles, ceux déjà consommés, le coût des CEE pour les consommateurs, les conditions économiques d’atteinte des objectifs mais aussi les freins aux opérations, souvent autres que purement économiques.
Dans un contexte de décision sur le niveau des CEE, nous souhaitons avec ce rapport, éclairer les pouvoirs publics sur les impacts – qui seront répercutés aux consommateurs – des niveaux d’obligation mis en consultation.
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