Depuis l’Accord de Paris signé en 2015 au niveau international puis décliné au niveau européen, les critères ESG visant à intégrer les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance au sein des banques, se sont progressivement imposés comme des références en termes de décisions d’investissement.
Depuis 2021, Les établissements bancaires sont invités à publier certaines informations au titre du rapport Pilier 3 sur les risques ESG. C’est le cas notamment du Green Asset Ratio (GAR), un indicateur de performance mesurant la part du portefeuille bancaire associée à des activités économiques respectueuses de l’environnement, conformément à la classification de la taxonomie verte européenne.
Pour la première fois en 2024, les banques doivent reporter les indicateurs éligibles et alignés complets, sur l’ensemble des activités des six objectifs environnementaux.
Une nouvelle obligation répondant à la volonté des pouvoirs publics européens : apporter plus de transparence aux investisseurs, limiter le greenwashing et s’assurer que les établissements financiers soutiennent la transition vers une économie bas carbone répondant aux objectifs de l’Accord de Paris.
Dans ce contexte, notre équipe a mené une analyse comparative des publications du Green Asset Ratio par 6 banques françaises (BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, La Banque Postale, Société Générale).
Un panorama éclairant montrant que les banques font un pas vers davantage de transparence dans la lutte contre le réchauffement climatique.
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