Plus que jamais, les fonctions Risques au sein des banques françaises se sont mobilisées pour les identifier, les gérer et les piloter dans un contexte particulièrement incertain.
La crise sanitaire a conduit à une mise en tension soudaine et concomitante des risques auxquels les établissements bancaires sont habituellement exposés.
Les enjeux de données sont au cœur de la gestion des risques, en termes de qualité, de gouvernance, mais aussi de culture.
Même si les fonctions Risques s’étaient déjà saisies de ces sujets, au travers de la mise en conformité à la norme 239 du Comité de Bâle, la crise nécessite d’aller plus loin dans les efforts engagés.
L’équipe du Cercle Backstage 360, le cercle de réflexion sur les nouveaux modes de travail et de management, présente son premier hors-série dédié aux fonctions Risques du secteur bancaire rassemblant des retours d’expérience d’organisations, d’entrepreneurs et d’établissements bancaires de premier plan, pour enrichir la réflexion autour de la donnée et de la gestion des risques.
S’inspirer des expériences de data management dans le contexte Covid-19
Nous proposons un tour d’horizon et des témoignages de Chief Data Officer, Directeurs des risques, experts des architectures Data, consultants ou encore dirigeants d’entreprise pour mettre en évidence l’importance de la dimension humaine dans la mise en place d’un data management efficace au sein des Fonctions Risques.
Néanmoins, la gestion des enjeux de données ne se limite pas aux Directions des Risques : les autres fonctions régaliennes se saisissent aussi du sujet pour leurs propres besoins de contrôle. Quand bien même les contextes et les objectifs peuvent différer entre ces fonctions et les Directions des Risques, on constate de réels invariants dans les problématiques rencontrées.
Les travaux réalisés par les établissements bancaires et les pistes prospectives en matière de data management, décrits dans leurs retours d’expérience, révèlent également que la crise de la Covid-19 pourrait constituer un catalyseur sur lequel s’appuyer pour poursuivre les efforts déjà engagés.
Renforcer les capacités d’anticipation et de prédiction des fonctions Risques
La valorisation des données va nécessiter un effort, tant en termes de process, de technologie, d’architecture, que d’accompagnement du changement comme le montrent les témoignages présentés dans cette seconde partie. Cette dernière dimension porte à la fois sur les opérationnels et les acteurs des fonctions Risques.
La capacité de prédiction souvent portée par les Directions des Risques est l’autre volet que nous avons souhaité mettre en lumière. Bien que les capacités d’anticipation et de prédiction se révèlent souvent limitées, elles se sont renforcées dans le contexte post-crise sanitaire. Le sujet des données alternatives, par exemple dans la gestion du risque de crédit PME/TPE est ainsi pointé par les interlocuteurs. Les capacités des établissements bancaires relatives à l’élaboration de scénarios, de type stress-tests, alternative stress-tests et surtout reverse stress-tests sont aussi mises en avant avec le renforcement du potentiel prédictif.
Retrouvez maintenant les éclairages concrets d’acteurs impliqués dans la gestion des risques, soit par leurs fonctions au sein d’un établissement bancaire, soit en tant qu’expert de la data au service de la fonction Risques.
Pour aller plus loin, retrouvez notre offre Banque & Modèle opérationnel.